Le monde de l’athlétisme continue de subir les affres de la bonne forme des athlètes kényans. A seulement quelques jours de la grande performance réalisée par Eliud Kipchoge devenant le premier homme à courir un marathon sous la barre des 2 heures, sa compatriote Brigid Kosgei lui a emboité le pas. Celle-ci a battu le record du monde le 13 octobre à Chicago en 2h 14mn 4sec.
Ça ne fait plus aucun doute. Les athlètes Kenyans que ce soit sur le tableau masculin ou féminin ont une mainmise sur le marathon sur le plan mondial. Ils enchainent et font tomber les records du monde au marathon. Alors que le monde ne s’est pas encore remis de l’exploit d’Eliud Kipchoge, même si cette performance n’a pas été validée par la Fédération International d’Athlétisme (IAAF), sa compatriote vient à son tour de crever l’écran en explosant d’une minute et 21 secondes le record établi en 2003 par Paula Radcliffe.
Le 13 octobre à Chicago, Brigid Kosgei, âgée de 25 ans a remporté le marathon en courant en 2 h 14 mn et 4 sec, une course qu’elle a déjà remporté il y a un an. C’est un véritable exploit car, elle n’a pas bénéficié d’un parcours taillé sur mesure. Cette performance n’est toutefois pas totalement une surprise. Le 8 septembre dernier, la Kényane avait déjà couru le semi-marathon en un temps canon (1 heure, 4 minutes et 28 secondes) lors du Great North Ryn (Royaume-Uni), même si ce record-là n’avait pas été homologué. Brigid Kosgei est née le 20 février 1994 et est spécialiste des courses de fond.
Le règne des Kenyans n’est pas l’effet de hasard. Pour être au meilleur de leur forme et rivaliser avec les concurrents. Ils passent leur vie dans des centres d’entraînement avec l’espoir de devenir un jour des légendes. Ces athlètes n’attendent le levée du jour pour prendre d’assaut les pistes de Kapsabet, Iten ou encore Kaptagat. Aux côtés des amateurs, on y retrouve des athlètes professionnels qui s’entraînent dur des dizaines de kilomètres.
“Lorsque l’on fait une sortie de plus de 35 kilomètres en matinée, on ne fait rien en après-midi“, a souligné un coach au milieu de son groupe d’athlètes, qui vivent à l’année dans un bâtiment construit en 2002 et qui a été rénové en 2016, pour des installations assez modernes.
Dans la région des Hauts plateaux Kenyans, principales pourvoyeur d’athlètes, ils existent plusieurs centres d’entraînements. Dans ces centres on y retrouve également des athlètes étrangers en stage. “Le niveau est très élevé, on ne trouve pas ça en Europe. L’altitude joue aussi, il y a les terrains vallonnés. Et ici, c’est accepté comme une profession“, a laissé entendre le Suisse Julien Wanders, récent détenteur du record d’Europe du semi-marathon, qui s’est installé à Iten depuis 2016.
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