L’objectif primordial pour la journaliste Béninoise DRAMANE Halilathou c’est atteindre l’excellence dans tout ce qu’elle exécute. Son engagement et sa passion pour le métier de journaliste est une manière pour elle de contribuer à un monde meilleur en dénonçant les faits sociaux touchant particulièrement le domaine éducatif et la cause infantile. Voici le parcours de cette activiste.
DRAMANE Halilathou est originaire de Parakou ville connue sous le nom de Cité des Kobourou, située au centre du Bénin.
Halilathou eu un parcours impeccable sur le plan scolaire. Après son baccalauréat scientifique au Collège d’enseignement général 1 de Bohicon. Elle obtint une licence professionnelle en journalisme audiovisuel à l’université privée IRSBAC.Com/Parakou.
Ayant pour ambition de toucher un peu à tous les domaines, Halilathou obtient par la suite une licence en géographie à l’université de Parakou en 2017. Elle eu tous ces diplômes sans difficultés car elle a toujours primé l’excellence dans son travail.
Malgré l’absence répétée de son père à ses côtés à cause des obligations professionnelles de celui-ci , il a quand même su avec la complicité de sa mère lui fournir une éducation très digne. “«Croire en vous et en vos rêves est un début de réussite », je l’ai très vite appris d’eux et ça m’a permis de réaliser mon rêve” a-t- elle confié.
Pour Halilathou le journalisme est une réelle passion et un accomplissement en soi.«J’ai rêvé de ce métier et je l’exerce aujourd’hui parce que c’est ma façon de contribuer à réduire les inégalités, éduquer et informer les citoyens, leur donner des outils qui permettent de faire des choix libres et appropriés pour leur épanouissement »; a-t-elle témoigné.
Halilathou a eu la possibilité de voyager à travers tout le Bénin et ceci dû à la fonction de son père (un militaire). Elle acquit à travers ces tournées beaucoup d’expériences enrichissantes. Giacomo Casanova dira «L’homme qui veut s’instruire doit lire d’abord, et puis voyager pour rectifier ce qu’il a appris. »
« J’ai perdu des camarades de classe qui ont été contraintes d’abandonner l’école parce qu’une fille n’y a pas sa place ou pour une grossesse non désirée. Des femmes battues, des enfants obligés d’être témoins de disputes de leurs parents ; bref tellement de situation qu’on aurait pu éviter, si on était mieux informé, mieux éduqué. Devant une situation d’injustice, un enseignant nous a dit ‘’ « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire »: Albert Einstein. C’est donc ma contribution à un monde meilleur. J’étais sidérée par le travail des ainés comme Nicaise Miguel (qui a été d’ailleurs mon maître de mémoire), Annick Baley…. et autres professionnels de médias, que j’ai eu très vite envie d’apporter aux citoyens l’information nécessaire pour leur permettre de faire des choix judicieux et responsables. Porter la voix de celles qui ont peu de possibilités de s’exprimer. » nous raconte t-elle.
Pour Halilathou, tout tient à l’éducation:; Informer, sensibiliser, éduquer, divertir comme c’en est la mission de la presse dans tous les domaines.
Déjà à l’université elle fit des stages professionnels dans différents domaines médiatiques notamment la radio, la télé et la presse écrite.
Aujourd’hui Halilathou se sent comblée et fière de son parcours car elle affirme : « c’est une fierté personnelle avant tout et un plaisir renouvelé de servir, de contribuer à informer, dénoncer, faire bouger le monde. »
Dans ses œuvres, elle aborde particulièrement les questions d’éducation et de l’enfance en général; bref dénoncer les faits sociaux lui tient vraiment à cœur.
Elle est surtout passionnée par l’impact que chacune de ses émissions, ses reportages et chaque sujet qu’elle aborde peut avoir sur les gens. Pour elle c’est une possibilité que le journalisme lui offre d’apprendre toujours de nouvelles choses.
Durant son parcours professionnel, elle eu à servir à Deeman radio à Parakou; Golfe Tv ; ADO TV-ADO FM; Soleil Fm; à la web TV First Contact Afrique et aujourd’hui elle pose bagages à Sikka TV.
Halilathou trouve que ce métier est une profession très passionnante qui procure une satisfaction morale malgré qu’elle ne rend pas riche.
«Elle ne vous enrichit pas financièrement, mais vous obtenez une richesse intellectuelle, un carnet d’adresse incommensurable.» affirme-t-elle.
« La profession perd malheureusement de plus en plus de son pouvoir, confronté aujourd’hui à l’influence de l’argent et également la menace que constituent les réseaux sociaux. Tout le monde est désormais journaliste, partageant des mauvaises informations et façonnant l’actualité au gré du plus offrants. Des écoles de journalisme poussent comme des champions mettant en cause, le niveau des journalistes. Mais au même moment, il y a la question de la spécialisation qui redonne de l’espoir. Plus on sait ce dont on parle, mieux le message passe et l’impact est grand. C’est un défi pour lequel chaque professionnel des médias doit s’engager. Le soutien des promoteurs de presse est également à espérer et une solidarité entre professionnel pour faire front aux restrictions des libertés. »; a-t- elle rajouté.
Le voyage, la lecture, faire de nouvelles découvertes, les films d’actions sont les différents hobbies de Halilathou. Par ailleurs elle aime bien être au service des autres et faire des actions en groupe. C’est une des raisons pour lesquelles, elle milite pour les droits humains en étant activiste à Amnesty international.
A long terme, la journaliste compte poursuivre ses études en master mais dans une autre filière dans le but de diversifier ses compétences. De plus elle envisage finir sa spécialisation sur les questions de l’enfance et de l’éducation et pouvoir travailler pour les organismes internationaux. En outre Halilathou espère enrichir ses émissions et apporter plus d’impact à son public dans les jours à venir.
Pour couronner le tout Halilathou évolue aussi dans l’entrepreneuriat et compte apporter un plus à sa cible dans le domaine cosmétique.
“J’entreprends aussi dans le domaine du bien être avec la promotion de produits cosmétiques naturels et la sensibilisation aux dangers liés à la dépigmentation. A long terme, pouvoir toucher plus de personnes sur la nécessité et l’importance de rester naturel et profiter au mieux de ce que la nature nous offre” a-t-elle déclaré.
Suivez DRAMANE Halilathou sur Sikka Tv disponible sur le décodeur strong; via les réseaux youTube et facebook ou sur le site Sikkatv.info de lundi à vendredi à partir de 15 heures dans le journal et dans l’émission “Tous concernés” un programme de télédiffusion tous les mercredi à 9h et rediffusé les samedis à la même heure qui s’intéresse aux thématiques liées à la santé et l’environnement.
« Le journalisme rime avec une bonne culture générale. On doit être ouvert à apprendre de nouvelles choses chaque jours. Nous avons le pouvoir de changer le monde mais également le détruire. Il n’y a pas de prototype de journaliste, croyez en vous mais également engagez-vous à être vous-même tout en vous inspirant de ceux qui ont laissé leur empreinte, qui ont marqué la profession. Restez professionnel en toutes situations.»: DRAMANE Halilathou.
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