Par: Rudy Casbi
Le nom « AGILOYA » est issu de l’association entre le nom « Oya », une déesse de la mythologie yoruba qui incarne la force et le changement, et le mot « agile ». Nous voulons incarner la force par le changement et l’esprit d’agilité dont les entreprises ont besoin pour suivre le chemin de la croissance. C’est le sens que nous nous sommes donné avec la création de notre cabinet conseil en RH » ; explique Aniela Vé Kouakou, co-fondatrice.
La force de frappe d’Agiloya Afrique réside en une idée simple : rehausser la force de la marque employeur de la société. « Elle est fondamentale mais notre action dépasse le cadre du recrutement car nous réalisons aussi des bilans de compétences pour les entrepreneurs et les salariés, proposons des programmes de coaching et accompagnons la conduite de changement des entreprises »; renchérit-elle. Et c’est sur ces derniers points que la tendance est à la hausse. « Avec la conjoncture actuelle, les gens ont besoin de se former pour faire face aux mutations professionnelles. Certaines entreprises connaissent des difficultés et il est important de les accompagner dans cette phase de transition », explique-t-on au sein de la direction d’Agiloya Afrique.
Si les cabinets RH ont le vent en poupe, c’est parce que le marketing est venu dynamiser le secteur. « Les entreprises doivent recruter les meilleurs profils pour grandir et prendre des parts de marchés. Il faut donc donner envie aux talents de rejoindre les rangs des sociétés », indique Aniela Vé Kouakou. Et les clients sont en demande. « Nous en avons une trentaine qui sont réguliers depuis les débuts ». Un fait qui vient corroborer une tendance actuelle démontrant que la croissance du secteur du conseil connaît une croissance à deux chiffres, selon McKinsey. Alioune Camara, vice-président de Bank Of America à Londres abonde dans le même sens. « A Abidjan, peut-être plus qu’ailleurs sur le continent africain: il existe une culture du business vite et bien fait qui est porteuse. Gouvernement et entreprises ont le goût et la maturité pour la démarche conseil », analyse-t-il.
Si la structure compte aujourd’hui quelques collaborateurs à temps plein, Agiloya Afrique compte étendre son influence au-delà des frontières ivoiriennes. « Nous avons aussi des consultants partenaires qui agissent pour le compte de la structure, notamment au Cameroun Ils nous permettent de mieux cerner les besoins des marchés locaux ». Une étape importante avant d’implanter un autre cabinet au pays des lions indomptables. « Ce sont les consultants sur place qui connaissent le mieux leur réalité. Et à terme, nous pourrons éventuellement franchiser notre marque pour ceux qui le souhaitent », espère-t-elle. Mais les étapes sont encore nombreuses avant d’arriver à ce niveau. « Il est important de construire les bases avant tout. Nous avons démarré avec trois actionnaires qu’il a fallu convaincre en leur expliquant qu’il était possible de bâtir un cabinet alliant l’esprit panafricain avec les best practices internationales», se rappelle Aniela Vé Kouakou.
Si les six premiers mois de la vie d’une start-up sont toujours difficiles car la réputation prend du temps à se construire, le cabinet peut aujourd’hui affirmer fièrement que les efforts abattus lui permettent de tenir le cap durant cette crise du COVID-19. Car la croissance résiliente, qui permet de faire face aux difficultés, n’est que le fruit de la dose d’humanisme que les entreprises mettent au service de leurs collaborateurs.
Site Web : www.agiloyaafrique.com
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