Cameroun-Diaspora/ Femmepreneuse Academy par Elisabeth Kounou: cette coach digitale (2e partie)

Femme entrepreneure et heureuse, voilà l’essence du concept développé par Elisabeth Kounou. Cette jeune femme d’origine camerounaise est une mordue de la technologie et du digital. Femmepreneuse Academy est un centre de formation via lequel Elisabeth partage sa passion et son amour pour le marketing digital.

Dans la première partie de cette entretien à (re)lire ici, Elisabeth Kounou nous a dévoilé pourquoi et comment elle est arrivée à mettre sur pied l’Académie de la Femme Entrepreneure et Heureuse. Aujourd’hui, elle nous parle des services de cette structure qui a pour mission de vulgariser le digital auprès de la femme.

Académie de la Femme Entrepreneure et Heureuse, que proposez-vous concrètement ?

Au départ c’étaient donc des formations en ligne. Le concept a vachement évolué. Au départ c’est juste un Club. Les personnes peuvent s’inscrire en ligne. Elles mettent juste leur adresse mail et leur prénom pour faire partie du club. Puis, elles reçoivent régulièrement ma newsletter. Ensuite les membres du club peuvent décider de s’inscrire à des formations en ligne pour améliorer leur visibilité sur Internet.

Ce sont des formations en ligne qui sont dédiées à différents aspects de la communication digitale donc ça peut être Instagram, LinkedIn, Facebook, Twitter, YouTube, ça peut être des formations dédiées au référencement, à la création de site WordPress, ça peut également être des formations dédiées à la stratégie digitale en générale ou au community management plus précisément. Donc c’était principalement en ligne parce que je ne voulais travailler qu’à distance.

Plus mon entreprise évolue, plus je suis aujourd’hui dans une dynamique d’allier le système en ligne avec le présentiel et donc la Femmepreneuse Academy c’est aussi des ateliers ou des formations en présentiel, intra ou inter-entreprises, dans lesquelles je propose des formations sur les mêmes sujets.

Du coup, depuis un an, j’ai créé le centre de formation avec tout ce que ça comporte comme paperasses administratives. C’est un centre de formation qui est référencé au Datadock donc ça permet d’accueillir des personnes qui se font financer leurs formations soit par Pôle emploi soit par leurs employeurs. Il y a vraiment une évolution dans la façon dont j’ai imaginé la Femmepreneuse Academy.

En effet, l’information ou le digital est une bête noire pour beaucoup de femmes même les plus connectées. Comment arrivez-vous à ôter cette peur de l’esprit d’une personne qui vous aborde pour la toute première fois ?

Justement c’est parce que j’ai constaté cette peur, cette appréhension par rapport à tout ce qui est technique, tout ce qui est lié au digital que j’ai créé cette formation. J’ai l’habitude de travailler avec les enfants dans le cadre d’une autre de mes activités et donc du coup j’ai cette patience-là, j’y vais vraiment pas à pas et au rythme de mes élèves, de mes stagiaires et de mes clients.

Comment j’arrive à déstresser les clients, à dédramatiser le web ? C’est en invitant mes clients et clientes à s’amuser, à jouer, à retrouver leur âme d’enfant. On dit que la vérité sort de la bouche des enfants parce qu’il n’y a pas de filtre, on est dans la spontanéité, dans l’authenticité, dans le jeu, dans l’amusement.

On est dans l’insouciance et donc toutes ces valeurs-là sont des valeurs que j’invite mes clientes à retrouver parce que c’est ça qui va leur permettre de s’amuser avec le web et de se dire ” C’est vrai que je n’y connais rien mais je vais apprendre. C’est comme un nouveau jeu que je découvre. Comme dans tout jeu, il y a des règles donc il me suffit de les apprendre et au fil du temps mon niveau augmentera”.

Voilà c’est un jeu, on est là pour s’amuser, on ne va pas essayer d’aller plus vite que la musique, ça ne sert à rien. Chacun a son rythme et c’est suffisant. C’est vraiment mon message principal, ” Amusez-vous avec le web et si vous voyez qu’un outil ou une plateforme ne vous correspond pas (Facebook, LinkedIn, YouTube, etc.) n’y allez pas, amusez-vous avec les plateformes qui vous correspondent.

Le but au départ dans la démarche auprès de mes clientes c’est de voir quelles sont les plateformes qui leur correspondent le mieux et quelle est la meilleure manière de communiquer pour elles. Certaines préfèreront l’écrit avec les blogs, d’autres préféreront la vidéo, d’autres encore le podcast, donc je m’adapte à chacune et le maître mot c’est vraiment le jeu, ne pas se prendre au sérieux et y aller.

D’ailleurs on constate que les enfants de 2 ans, lorsqu’on leur remet une tablette, ils arrivent à les utiliser naturellement. C’est parce qu’ils n’hésitent pas, ils cliquent un peu partout pour voir ce qui se passe et la machine n’explose pas entre leurs mains. C’est ce que j’explique souvent en rigolant à mes clientes.

Le digital a le vent en poupe. Est-ce donc à dessein que vos cours sont virtuels ?

Oui, ça fait quelques années que j’ai lancé la Femmepreneuse Academy. Au départ, mes cours étaient principalement virtuels mais pas parce que ça a le vent en poupe, c’est parce que je voulais avoir ce lifestyle qui était de pouvoir voyager, parcourir le monde tout en gérant mes clients de partout dans le monde. Le digital c’est parfait pour ça. Que ce soit au Brésil, en Thaïlande, à Hong-Kong ou au Cameroun, je peux continuer à communiquer avec mes clients en ligne. Donc ma principale raison c’était vraiment parce que je voulais avoir cette liberté de voyager partout tout en continuant à faire grandir mon business.

Comment se déroulent vos cours ?

Un peu plus haut j’en ai un peu parlé. Mes cours de déroulent en présentiel ou en ligne. En ligne c’est une série de vidéos plus ou moins longues. Selon la thématique, il y a plus ou moins de vidéos. Ensuite, ce sont les personnes qui décident d’avancer à leur rythme. Si elles ont des questions j’y réponds soit directement soit par mail soit en vidéo pour que tout le monde en profite, si ce sont des questions qui reviennent souvent. En présentiel, ça dépend. Il y a des formations sur une journée, des ateliers de trois (03) heures, des formations sur deux journées, sur cinq (5), sur sept (7). Ça dépend du sujet, du profil de l’entrepreneur, du profil du client.

Vous proposez également des cours en présentiel. Où se déroulent-ils ?

Les cours en présentiel se font principalement à Paris et j’en ai fait également à Nice. Je les fais partout. Je suis allée en Guadeloupe récemment, j’y ai monté un atelier particulier. Si j’ai des demandes particulières sur la France je le fais également. Donc vraiment ça dépend des besoins. Dès qu’il y a de la demande, et qu’il y a au moins un groupe de trois qui est formé, je me déplace pour assurer les formations en présentiel.

Suite et fin, lundi 30 septembre